Le goût du risque, le documentaire
Ces sportifs de l’extrême affrontent quotidiennement des risques inouïs pour réussir leurs exploits. Ils ont fait du dépassement de soi leur métier, leur obsession. Performance, concentration, préparation, rigueur de l’entraînement rythment leur vie de champion. Mais qu’ils soient sur la neige, dans l’eau ou dans les airs, tous mettent potentiellement leur vie en jeu, car le risque zéro n’existe pas. Alors quelles sont les motivations de ces athlètes ? D’où vient ce goût pour le risque ?
L’adepte du « wingsuit » et snowboardeuse freeride Géraldine Fasnacht, l’apnéiste Guillaume Néry, et le bodyboarder Amaury Lavernhe font partie d’un cercle très particulier : celui des sportifs de haut-niveau qui mettent un instant leur vie en jeu pour réussir leurs exploits. Toujours plus vite, toujours plus haut, toujours plus fou… c’est le challenge permanent de ces sportifs de l’extrême. À quel prix ? Pour quelles raisons mettre sa vie en danger ? Et pourquoi ces activités à risque suscitent-elles de plus en plus d’engouement ? Devenus des références pour de nombreux jeunes, les champions de ces disciplines ne cessent de repousser les limites. Celles du corps humain, de la psyché, du sport et de la technologie. Durant 52 minutes, « Le Goût du Risque » accompagne ces champions d’exception dans leur quotidien, leur préparation pour arriver à l’accomplissement des nouveaux défis qu’ils se sont lancés.
À leurs côtés, médecins, psychologues et scientifiques les aident à se préparer. Tout au long du récit de leurs cinq histoires singulières qui s’entremêlent, leurs témoignages, leurs rencontres avec ces spécialistes, et le regard de chercheurs dans le domaine des pratiques à risque, comme le sociologue David le Breton ou le psychanalyste Boris Cyrulnik, permettent d’appréhender les motivations des sportifs de l’extrême : conquérants de l’inutile ou explorateurs des limites humaines ? Inconscience ou quête d’identité ? Que cherchent à se prouver – et à nous prouver – ces danseurs au bord du vide, dans une société qui ne cesse de valoriser la sécurité ? Et d’où vient finalement «Le Goût du Risque» ?